J'ai découvert ce recueil dans le coffret Italie de la box-lecture LA KUBE. Ici, ce recueil "Histoires jamais entendues sur une gondole à Venise" regroupe 10 nouvelles insolites, divertissantes, voire parfois effrayantes, qui, au final, forment un tout, et recrée bien l'atmosphère vénitienne! Mais au fait, qu'est-ce qui distingue une nouvelle d'un roman? Eh bien, le récit tient en moins de 50 pages, mais surtout une nouvelle a un nombre de personnages resserrés et surtout un élément de surprise constituant une chute. Je suis heureuse d'avoir lu ce recueil, car j'aime bien la forme littéraire de la nouvelle, qui est un genre littéraire plutôt mineur en France, si l'on compare avec la littérature anglo-américaine.
Avec ce recueil, vous débarquerez à Venise à bord du Train Bleu, y croiserez de belles dames vénitiennes; vous plongerez dans le passé de Venise et de ses doges, à la recherche de reliques mystérieuses en passant par une petite île hantée. Et vous soupirerez sous un certain pont comme nombre d'amoureux...ou de prisonniers! Comme un écrivain en panne d'inspiration à la recherche de son double, suivez les conversations savoureuses du lion ailé et aveugle avec St Marc qui s'ennuyent sur leur place sous l'oeil presque blasé des touristes du monde entier... Des gondoliers aux Furlane perdues à un Napoléon masqué, en goguette au Carnaval, vous serez cueillis par ce petit recueil de nouvelles facétieuses à l'âme Sérénissime! Je vous le recommande bien volontiers....Arrêtez-vous pour prendre un ristretto sur la célèbre place et délectez-vous de Venise...
Voici les caractéristiques de ce livre publié chez HJE :
EAN : 9782958310554
Date de publication : 01/06/2023
A propos de l'auteur
Alfonso d’Ente, aristocrate vénitien de 48 ans, a hérité d’une fortune qu’il utilise pour explorer les mondanités de Venise et Paris. Toutefois, son origine modeste lui a inculqué un profond respect pour toutes les formes de vie, surtout les plus humbles. Sa richesse, qu’il considère comme un coup de chance plutôt qu’un dû, le rend particulièrement sensible aux difficultés humaines. Bien qu’il profite de sa fortune avec une forme de décadence désintéressée, Alfonso reste ancré dans la réalité de la vie, une leçon apprise lors de sa rencontre avec Bertrand Ploquin, qui a reconnu son potentiel littéraire. Ses écrits, qui explorent la décadence et l’aristocratie, sont teintés de cette sensibilité aux existences chahutées. Alfonso partage son temps entre l’écriture et les soirées mondaines, offrant à ses lecteurs un aperçu de la vie aristocratique tout en gardant une perspective humble et respectueuse envers les gens de tous horizons.
